Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
7. d’Avaux an Mazarin Münster 1646 November 26
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Münster 1646 November 26
Ausfertigung: AE , CP All. 62 fol. 357–359’ = Druckvorlage. Reinkonzept: AE , CP All. 67
fol. 385–387. Kopie: AE , CP All. 78 fol. 431–434’.
Empfangsbestätigung; Konformität der Ansichten d’Avaux’ und der Stellungnahmen Maza-
rins zu Lothringen und anderen Punkten, die durch d’Herbigny übermittelt wurden. Infor-
mierung der Mediatoren über den Gang der französisch-spanischen Verhandlungen unter
niederländischer Interposition durch Peñaranda; sein Drängen bei Contarini auf Interven-
tion bei den niederländischen Interpositoren zugunsten eines Abschlusses der Verhandlun-
gen ; Contarinis wahrscheinlich unzutreffende Vermutung über spanische Furcht vor Ver-
zögerung der französisch-spanischen Verhandlungen durch die Niederländer bis zu Fort-
schritten in den spanisch-niederländischen Dingen; wahrscheinliche Absicht Peñarandas bei
der Einschaltung der Mediatoren: Gewinnung ihrer Hilfe in den Verhandlungen über die
italienischen Angelegenheiten. Durch Nederhorst unterbreitete Nachrichten aus Den Haag:
große, aber anscheinend überwindbare Schwierigkeiten bei den Garantieverhandlungen zu
erwarten; Treue der meisten Provinzen zu Frankreich; dänisch-holländische Einigung in
Handelsfragen; brandenburgischer Wunsch nach Bündnis mit den Generalstaaten; vorzeiti-
ges Bekanntwerden der brandenburgisch-oranischen Heirat. Notwendigkeit einer Klärung
der Garantiefrage mit den Generalstaaten; Interesse Hollands und der anderen Provinzen
hieran; Gegnerschaft Pauws zu Frankreich und seinen Garantieforderungen; Argumente,
mit denen er die Ablehnung dieser Forderungen gegenüber seinen Kollegen rechtfertigte.
Mitteilungen Peñarandas an Contarini: Betonung des spanischen Friedenswillens und der –
mit Blick auf die Meinung in den Niederlanden gehegten – Absicht, Frankreich im Falle des
Scheiterns der Friedensverhandlungen die Schuld zuzuweisen; bei weiterer französischer Un-
nachgiebigkeit Trennung der Generalstaaten von Frankreich zu erwarten. Zweifel Contari-
nis und d’Avaux’ an der Aufrichtigkeit der spanischen Offerte, den territorialen Besitzstand
in Italien nach dem Status quo zu fixieren.
J’ay receu la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’escrire le 16 de ce
mois , et appris de mon neveu
l’affaire de Lorraine et autres, dans lesquelles je loue Dieu de m’estre
trouvé entièrement dans les sentimens de Vostre Eminence.
Pennaranda a communiqué cette semaine aux Médiateurs tout ce qui s’est
passé jusques à present entre luy et nous par l’entremise des Holandois,
|:et ensuitte il a prié monsieur Contarini de les voir et de les convier de
mettre fin à cette négociation. Contarini s’en est voulu dispenser sur ce:|
que les Holandois luy ayans comme demandé son consentement pour
cette fonction dont ilz se meslent, ilz luy avoient promis de l’informer
de toutes choses, et que cependant il y a deux mois qu’ilz n’ont mis le
pied chez luy. |:Mais plus il y a fait de difficulté, plus l’Espagnol l’en a
pressé avec beaucoup de caresses:| en sorte qu’il n’en sçait bonnement
que juger, et son opinion est que les Espagnolz sont maintenant en quel-
que jalousie des Holandois qu’ilz ne vueillent [!] pas avancer davantage le
traitté de la France jusques à ce que le leur aille de mesme pas. J’ay peine à
croire cela pour plusieurs raisons, et particulièrement pour |:les bons et
fidels services que les ambassadeurs de Holande rendent aux Espagnols
en cette occasion:|. C’est plustost à mon sens que Pennaranda veut appel-
ler ou associer les Médiateurs en ce traitté à présent qu’il s’agit des affaires
d’Italie, où il estime que leur entremise sera utile à l’Espagne, ayant
|:peut-estre mesme senti qu’ils voient mal volontiers les progrès que les
armes du Roy ont fait dans leur païs:|. Ce n’est qu’une conjecture en la-
quelle je me puis tromper.
|:Monsieur de Niderhorst m’a monstré ce matin une lettre de La Haie:|
par laquelle on luy donne avis qu’il y aura bien de la difficulté touchant
la garentie de tout ce qui nous sera accordé par la paix ou par la trêve,
mais qu’il y a apparence que nous la surmonterons d’autant que la plus
grande partie des provinces est résolue de ne rien faire sans la France.
On luy mande aussy que l’ambassadeur de Dannemarch
Wahrscheinlich ist der ao. Botschafter Ulfeldt gemeint, der das Handels- und Zollabkom-
men vom 12. Februar 1647 mit den Vereinigten Ndl.n aushandelte ( Roberts , 405f.); von
dort reiste er im April 1647 zu Verhandlungen nach Paris weiter (vgl. nr. 162) und kehrte
im Juli 1647 nach Dänemark zurück ( Bøggild Andersen , 466f.; Heiberg , 139). – Gf.
Corfits Ulfeldt (1606–1664), als dän. Ges. mit zahlreichen diplomatischen Missionen be-
traut , seit 1643 zudem Rigshofmester; er trat später in schwed. Dienst und wurde dort
GR ( SBA: A-340, 300–418; Bøggild Andersen ; Heiberg ; zu seinen Gesandtschaften
auch Repertorium I, 114, 485). – Gemeint sein könnte auch der ordentliche dän. Res. in
Den Haag 1638–1649 und 1652–1659, Martin Tancke (Tanch, Tank); er war seit ca. 1649
auch für Hessen-Darmstadt und Kursachsen ebd. diplomatisch tätig ( SBA: A-321, 33; Re-
pertorium I, 114, 257, 456, 458).
cord avec Messieurs les Estatz pour le commerce
Handelsvertrag zwischen Kg. Christian IV. von Dänemark und den Vereinigten Provin-
zen der Ndl., Den Haag 1647 Februar 12 (Druck: Aitzema VI, 357–364, ndl. Text; Du -
Mont VI.1, 367–375, ndl. und frz. Text; Siri IX, 278–284, it. ÜS; Danmark-Norges
Traktater IV, 534–542, dt. ÜS, mit ndl. Zusatzrezessen ebd. , 543–546 – eine frz. Kopie
findet sich im Zusammenhang der Korrespondenz Serviens AE , CP Holl. 43 fol. 267–277;
vgl. auch die Korrespondenz Hennequins in AE , CP Dan . 7 mit weiteren Kopien, z.T.
beglaubigt). Ein Allianz- und Beistandspakt, ebenfalls von Ulfeldt ausgehandelt, kam in
Den Haag erst am 9. Oktober 1649 zustande ( Roberts , 406; Druck des ndl. Vertragstex-
tes : Danmark-Norges Traktater IV, 635–642).
un autre traitté, que Brandebourg fait aussy instance pour une confédéra-
tion , |:et que madame la princesse d’Orange
paravant la conclusion du traitté avec cet électeur:|, monsieur le prince
d’Orange a déclaré le mariage
Der Ehevertrag zwischen Kf. Friedrich Wilhelm I. von Bg. und Pz.in Louise Henriette von
Oranien, Den Haag 1646 Dezember 7 (Druck, ndl.: Aitzema VI, 319–327; ndl. und frz.:
DuMont VI.1, 353–360); die Trauung erfolgte am selben Tage ( Droysen , 310; Opge-
noorth I, 162; Vetter , 214f.; zur persönlichen Beziehung des Kf.en zur ndl. Kultur vgl.
Oestreich , bes. 193).
Je croy que Vostre Eminence jugera que l’esclaircissement que nous de-
mandons sur la garentie de Messieurs les Estatz, est tout à fait nécessaire.
Les traittez
qu ’il s’agit seulement de les expliquer, que seroit-ce lorsqu’il seroit ques-
tion de les exécuter?
|:Dunkerque entre les mains du Roy est de si grande importance pour la
Holande qu’il n’est pas vraisemblable que cette province-là:| se dispose à
nous faire un tel manquement, outres les autres intérestz qui luy sont
communs avec |:le reste des Provinces-Uniees [!] pour vouloir:| que leur
traitté soit garenty de la France.
Il y a longtemps, Monseigneur, que vous nous avez mandé qu’il falloit
|:tenir Pau pour un ennemi, quoique:| cela ne nous parust pas encores
alors si clairement, mais il n’y a rien de si certain: |:il est contraire à touts
les int[é]rests de la France et principalement à cette garentie.
Voicy les raisons qu’il y oppose parmi ses collègues:|:
Que le Roy estant parvenu à l’aage de majorité, il ne sera pas obligé d’ ob-
server la garentie qu’on aura promis réciproquement à Messieurs les
Estatz, et qu’au moins son successeur prétendra d’en estre quitte.
Que l’interprétation des traittez n’appartient pas à la France seule, mais à
la France et à Messieurs les Estatz. Partant qu’il suffit de se tenir aux
traittez et d’en réserver l’explication au temps qu’il en sera besoin.
Qu’ainsy l’on esvitera beaucoup de difficultez qui retarderont la paix et
seront peut-estre inutiles.
Que la France manque à ses promesses envers Madame la Landgrave
la voulant réduire à prendre un peu d’argent pour toute satisfaction; que
nous n’assistons pas les protestans d’Allemagne, et qu’au lieu de faire
restablir les princes oppressez, la France les oppresse davantage, comme
il se voit en l’affaire palatine et dans les intérestz de Brandebourg. Et par
conséquent, Messieurs les Estatz qui n’ont fait alliance avec nous que
pour procurer les avantages de ceux de leur religion, se voyans au-
jourd ’huy frustrez de leur attente, ne sont plus aussy liez de leur part.
Que l’on ne reçoit pas ceux de leur religion dans les places de Flandres et
d’Artois occupées par la France, et qu’ilz n’y ont pas plus de liberté ny un
traittement moins sévère que lorsqu’elles estoient entre les mains de leurs
ennemis. Qu’il y a un article contre eux dans la capitulation de Dunker-
que
Die Stadt Dünkirchen in Flandern ( Cabantous ) war seit dem 19. September 1646 von
Enghien belagert und am 11. Oktober 1646 eingenommen worden ( Chéruel , Minorité
II, 253–257). Eine Kopie der Kapitulation Dünkirchens, Dünkirchen 1646 Oktober 7, war
den Ges. von Brienne am 14. Oktober 1646 (als Beilage 1 [fehlt] zu APW II B 4 nr. 196)
übersandt worden; Druck, dt. ÜS: TE V, 1225f.
la France est obligée d’accorder le libre
dans le Païs-Bas, mais pour certains respects n’a pas voulu que cette obli-
gation fust mise par escrit; que luy, Pau, qui a fait les traittés
cela s’est passé de la sorte, et que telle a esté l’intention des contractans:|.
Que l’inexécution de tant de promesses de la part de la France descharge
pareillement Messieurs les Estatz de ce qu’ilz peuvent luy avoir promis à
retour.
|:Considérés, s’il vous plaist, Monseigneur, si rien peut estre avancé plus
malicieusement ni plus faucement. Cependant il remplit ses collègues et
ses maistres de ces illusions, et il porte avec passion les intérests d’ Espa-
gne contre les nostres:|.
Je viens d’apprendre que |:Peñaranda a dit et protesté aujourd’hui à mon-
sieur Contarini:| qu’il a ordre et intention de faire la paix, mais que si les
François n’en veulent point (comme beaucoup d’avis asseurent), il im-
porte au roy son maistre de faire voir à ses sujetz et à tout le monde qu’il
n’a pas tenu à luy, et que le principal fruit qu’il en espère est que cela soit
cogneu en Holande.
|:Que Pau luy a donné avis que:| les trois ambassadeurs absens seront icy
dans la fin de la semaine, |:et qu’ils luy apporteront toute satisfaction et
tout ce qu’il peut désirer:|, ce qui a esté dit de sorte que |:Peñaranda l’ ex-
plique à une séparation d’avec la France en cas:| que nous soions trop
difficiles dans les conditions de la paix. C’est en ce sens qu’il en a parlé à
|:monsieur Contarini:|.
Ce dernier luy a demandé comment |:il avoit offert aux François que cha-
cun garde ce qu’il tient en Italie:|, veu que nous y possédons douze ou
quinze places et que les Espagnolz n’y ont que Vercelle et le Cencio ,
que le roy catholique y a tant à perdre et nous rien. Pennaranda a res-
pondu qu’il est si pressé de tous costez de conclurre la paix que n’estant
pas possible de terminer sitost les affaires d’Italie, il aimoit mieux nous y
laisser tous noz avantages que de disputer plus longuement et de retarder
un traitté après lequel le roy son maistre, l’Espagne et la Flandre souspi-
rent . |:Contarini n’en est pas demeuré bien persuadé ni bien satisfait:|, et il
me semble aussy, Monseigneur, que |:cette liberalité mérite réflexion:|,
veu qu’en mesme temps |:Peñaranda chicane:| et perd des mois entiers
sur la liberté de dom Duart et autres choses qui sont encores de moindre
conséquence.